Les origines du snowscoot, remontent au tout début des années 1990, lorsqu’un soir d’hiver 1991, un petit groupe d’amis snowboarders attendent la fin d’une tempête de neige dans un chalet en Suisse. L’un d’eux, un Français dénommé Franck Petoud a alors une idée saugrenue, mais pas tant que ça finalement : fusionner ses deux sports préférés, le BMX et le snowboard, pour réaliser son rêve de descendre les pistes de ski … à vélo, tout s’enchaine assez rapidement et il imagine ainsi, couper son snowboard en deux parties pour les fixer à un cadre de trottinette.
- En 1991, Franck Petoud dépose un brevet et lance la fabrication et la commercialisation de son invention.
- En 1992, les premiers snowscoots sont produits sous licence de la marque de vélos « Sunn » dirigée par son leader Max Commençal.
- En 1993, le snowscoot est Diplômé d’honneur au concours Lépine.
- Depuis 1994, Franck Petoud œuvre pour tenter de faire connaitre cette nouvelle discipline de glisse à travers le monde.
- En 1996 le snowscoot s’exporte au Japon et aux USA.
- En 1999 suite à la mise en redressement judiciaire de la Société Sunn, Franck Petoud reprend les droits d’exploitation sous la marque « Insane Toys » en créant sa propre entreprise en Suisse.
- En 2017 Insane Toys est en liquidation judicaire, et la société est racheté est reprise sous le nom « SnowscootDoc«
Le snowscoot fut également chaque hiver sollicité par des organisations d’évènements multi-sports comme les « Playstation Airgames » ou les « Bluewin Fly sessions » durant lesquels, Xavier Jacquemet et Ludo Guitton, les meilleurs spécialistes de la discipline durant les dix premières années, se sont produits devant des milliers de spectateurs dans des shows de freestyle spectaculaires, sans oublier également Nicolas Pillin qui assura par la suite la relève des pionniers, pour continuer à faire évoluer ce style. actuellement la plupart de ces manifestations sont organisées et supervisées par des Associations Sportives.
Aujourd’hui il s’est exporté dans une quinzaine de pays à travers la planète. Quelques milliers de snowscoots sont fabriqués chaque année, la plus grosse production étant celle de la marque « Jykk Japan« . Depuis 2005, bon nombre d’autres marques ont vu le jour, apportant des variantes au concept initial, comme par exemple avec la marque Black Mountain qui lance un brevet sur des engins de type « tout suspendu ».
Le snowscoot devient vite un état d’esprit et mélange plusieurs cultures, dont celles du BMX et du snowboard. Assez facile d’accès aux débutants, il attire divers pratiquants issus du VTT, du motocross, et de la motomarine.
Sa popularité est encore peu importante, c’est un sport dît de « niche » qui ne sort de l’anonymat que grâce aux compétitions qui sont régulièrement organisées. Elles permettent de rassembler les passionnés et d’en médiatiser la discipline.
Les snowscoots sont autorisés dans la plupart des stations de ski mais ne rencontre pas la pleine unanimité et se voit encore aujourd’hui refoulée par certaines d’entre elles qui restent réfractaires. C’est sans doute l’un des sports de glisse sur neige le plus facile à aborder mais c’est également l’un des plus spectaculaires.
La discipline se structure avec le temps et voit naitre l’Association Française de snowscoot (AF2S), créée en 2001, qui devient la FFS : Fédération Francaise de snowscoot en 2005. la Fédération Suisse de (F3S) apparait en 2005 et une Fédération Internationale est en projet pour qui sait peut-être un jour porter ce sport aux Jeux Olympiques d’hiver.
Il est possible de devenir accompagnateur en snowscoot par accord avec le ministère de la Jeunesse et des sports.
Depuis 2006, en France, certaines écoles du ski Français (ESF) dispensent déjà des cours.
comme c’est le cas depuis cette date pour l’ESF de Notre Dame de Bellecombe (73).